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Actu du Monde

17 février 2013

50in1 Piano

Je voudrais vous présenter une application musicale iPhone, iPad et iPod Touch : 50in1 Piano. C'est une des rares applications compatibles avec le clavier MIDI que j'avais présenté Synthstation 25. Cette application permet - grâce à un clavier de piano - de jouer d'un grand nombre d'instruments : piano, orgue, violon, trompette, clarinette, hautbois, guitare, harmonica, batterie, effets sonores et plusieurs types de synthé -> voir photo. Cette application vous permet d'apprendre une centaine de morceaux, thème et accompagnement, ou main droite et main gauche. Vous pouvez enregistrer vos morceaux, puis les réécouter plus tard, ajouter un rythme pré-enregistré, ajouter un métronome, enregistrer votre voix pendant un morceaux, et bien d'autres choses encore. Attention, les morceaux enregistrés peuvent être déplacés sur l'ordi, mais ils sont enregistrés en .song, impossible de les ouvrir. Seul inconvénient de cette application. Mais çela explique son prix très peu élevé : je l'ai eu pour 89 centimes. Mais je crois qu'il est maintenant à 1€75, à vérifier. Mais je vous conseille vivement cette application, car malgré le fait qu'on ne peux écouter ses morceaux que grâce à l'application, elle n'est pas du tout chère et elle est excellente !!! www.appstore.com/50in1piano Alhuin, Antton
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11 février 2013

50in1 piano

Appli 50in1 piano sur iPhone. 89 centimes

9 février 2013

Clavier MIDI

Petite présentation d'un clavier MIDI J'ai découvert il y a maintenant un mois, un très bon clavier de piano portable utilisable en branchant à un ordinateur ou un iphone/ipod touch. Je vous explique tout ça : Nom : SynthStation 25 (Portable Keybord Controller) Prix : 70 € environ Batterie : Fonctionne avec petites piles, on peut le brancher au secteur avec un cable USB (voir image) Caractéristiques : 2 octaves, molettes "pitch" et "mod", POUR LE SON IL FAUT BRANCHER DES ENCEINTES OU DES ECOUTEURS, il ne pèse presque rien. Taille : environ 30 cm / 20 cm. Fonctionnement : Il fonctionne branché à l'ordinateur par USB avec plusieurs logiciels, mais pas tous. Par exemple, fonctionne avec FL Studio mais pas avec Guitar Pro. Avec l'iPhone ou iPod Touch, il fonctionne avec les applications : http://www.appstore.com/SynthStation http://www.appstore.com/50in1piano (permet aussi d'apprendre à faire des morceaux) http://www.appstore.com/NanoStudio Et quelques autres applications, MAIS PAS TOUTES COMME LE DISENT LES PRODUCTEURS ! Par exemple, ne fonctionne pas avec MusicStudio ou bien les applications basiques de piano. Je recommande ce clavier maître à tous car il est pratique à transporter, pas cher, même si deux octaves c'est pas toujours suffisant. Antton Source : www.musique-forum.forumactif.org/

27 janvier 2013

Mariage pour tous : ça va marcher !

Les partisans de l’égalité entre homos et hétéros défileront dimanche, deux jours avant le début de l’examen du projet de loi à l’Assemblée nationale. PAR CATHERINE MALLAVAL Manifestation en faveur du mariage pour tous le 16 décembre à Paris. Photo Lionel Bonaventure. AFP «C’est fou ce qu’on aura marché», lance Nicolas Gougain, le porte-parole de l’Inter-LGBT qui, dimanche, ouvrira le bal des partisans de l’égalité entre homos et hétéros lors de la manifestation parisienne organisée de Denfert-Rochereau à Bastille. Oui, «on a beaucoup marché. Tous les ans, depuis longtemps, tous les mois de juin lors de la Marche des fiertés, le 16 décembre. Et à nouveau ce dimanche», égrène celui qui, depuis des mois, endosse le rôle d’interlocuteur du gouvernement. Il porte les revendications sur le mariage, l’adoption et la PMA (procréation médicalement assistée) d’une foultitude d’associations militantes. Des plus anciennes, comme l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens, aux toutes récentes, comme le collectif Oui, oui, oui (à 80% lesbien) qui multiplie les actions avec sa bande des Panthères roses, de Gouine comme un camion et autres Dures à queer… «Solidaires». Mais, au fond, pourquoi marcher encore quand, deux jours plus tard, débutera à l’Assemblée l’examen du texte ouvrant à toutes et tous le mariage et l’adoption ? Oui, pourquoi s’user les semelles (voire les après-ski) quand le vote, malgré les 570 amendements déposés, semble assuré ? A les entendre, les LGBT ont encore de bonnes raisons de trotter quand, dans nombre de pays européens, cela fait déjà des années que des homos s’épousent, divorcent ou pouponnent en toute sécurité juridique, bref en paix (lire nos reportages pages 8,9 et 10). «Nous ne voulons pas laisser la rue uniquement aux opposants, et rappeler que nous existons», explique Nicolas Gougain qui, prudent, se fixe pour seul objectif de faire mieux que les 100 000 manifestants du 16 décembre. Comment rêver rivaliser avec les opposants au projet de loi, qui, le 13 janvier, ont fait rues combles avec leurs 350 000 marcheurs (selon la police) ? Et ce, alors qu’«ils ne manifestaient pas obtenir ou défendre des droits, mais pour refuser qu’on nous en accorde», rappellent les LGBT. «Nous n’avons pas les mêmes moyens qu’eux, concède Gougain. Mais je pense que certains ont été choqués par leurs slogans et vont, en réaction, nous rejoindre. Des hétéros solidaires. Des adoptés aussi, qui se sentent montrés du doigt à force de voir des manifestants brandir la supériorité du biologique.» Et puis il y a l’espoir d’être rejoint par «des homos qui, jusque-là, ne se sentaient pas concernés par le débat, mais ne supportent plus l’homophobie décomplexée», libérée par un débat qui s’éternise depuis septembre. SOS Homophobie annonce que les appels de détresse étaient trois fois plus nombreux en décembre 2012 par rapport à un an plus tôt, et ceux de janvier seraient quatre fois supérieurs à ceux de janvier 2012. «Pendant les débats sur le pacs, nous avions entendu des propos horribles. On pensait avoir avancé, mais il semblerait plutôt que la frange homophobe de la population se soit radicalisée», se désole la présidente de l’association, Elisabeth Ronzier. Même constat chez Act Up, qui met en garde contre «cette discrimination quotidienne, facteur - notamment chez les jeunes - de tentatives de suicides, de prises de risques et de contamination au sida». «Ne pas trembler». Mais c’est bien au nom de l’é-ga-li-té, toute l’égalité, que la plupart défileront. Réjouissants, le mariage et l’adoption, mais quid de l’accès à la PMA, tant réclamé par des lesbiennes ? «Il faut pousser le législateur à ne pas trembler et à aller vers l’égalité totale. Et avoir l’assurance que la PMA fera bien partie du futur projet de loi sur la famille», rappellent les organisateurs de la manif. «Le retrait de l’amendement du groupe PS a été une grosse déception. Il faut que cette technique qui existe déjà chez les hétéros soit ouverte aux homos. En fait à toutes ! Les femmes ont le droit de disposer de leur corps», milite Osez le féminisme !«A quoi ça sert d’avoir reporté ? Pourquoi l’avoir inséré dans une nouvelle loi ? Soit le gouvernement a une majorité sur la question, soit il ne l’a pas», s’impatiente Oui, oui, oui. La requête sera-t-elle entendue, et la promesse tenue ? La ministre chargée de la Famille, Dominique Bertinotti, «fière» de voir sa loi sur le mariage et l’adoption arriver au Parlement, confirmait vendredi l’arrivée en Conseil des ministres, le 27 mars, d’une loi sur la famille «prenant acte de la diversité des modèles familiaux et de la nécessité de leur offrir un cadre juridique sécurisant», assurant que oui, «la PMA pour les couples de femmes y sera abordée». Avec, à la clé, la levée de l’anonymat du donneur de sperme ? C’est ce que réclament certains et ce que redoutent d’autres, par conviction ou par crainte de voir les discussions sur la question durer plus longtemps qu’une grossesse. «Le débat est posé. Entre lever totalement l’anonymat et permettre un accès à certaines informations, il y a peut-être une marge», énonce la ministre. «On est en train de travailler, on sait travailler vite, on va travailler vite», assure-t-on à Matignon. En attendant, soutenus dimanche par plusieurs syndicats (CGT, CFDT…), partis politiques (PS, PRG…) et peoples (Valérie Donzelli, Jeremie Elkaïm, Frédéric Beigbeder…), les LGBT marcheront, en se redisant : «C’est fou ce qu’on aura manifesté.» Via (Libération)

27 janvier 2013

Plusieurs milliers de partisans du mariage gay ont manifesté à Lyon

11000 à 20000 personnes ont défilé samedi après-midi pour défendre l'égalité des droits. Plusieurs milliers de manifestants, 11.000 selon la préfecture et 20.000 selon les organisateurs, ont défilé dans le calme, samedi après-midi à Lyon, pour défendre «l'égalité des droits», à deux jours de l’examen du projet de loi sur le mariage homosexuel à l’Assemblée nationale. «C’est la plus grosse manifestation de région» en soutien au mariage pour tous, s’est félicité David Sauvestre, président de la «lesbian and gay pride» lyonnaise, l’un des organisateurs de la marche. «Il ne faut pas laisser la rue aux homophobes», a-t-il martelé. Une conviction partagée par Josette, une quinquagénaire homosexuelle «venue manifester contre cette haine lâchée dans les rues, il y a quinze jours, lors de la manif des opposants» et qui en a «marre de (se) faire insulter et humilier». A 39 ans, une professeure de Villeurbanne vient manifester pour la première fois: «Je ne pouvais plus supporter les propos homophobes tenus ouvertement et largement relayés». Pacsée avec la mère biologique de son fils de 2 ans, elle veut se marier dès que la loi passera «pour le petit et pour faire la fête!». «Nous sommes sereins, la loi passera, mais il faut montrer notre soutien tant qu’elle n’a pas été votée», assure-t-elle. Dans le cortège, des banderoles proclamaient «Jésus aussi avait deux papas», «On a deux pères et on ne manque pas de repères». A l’issue de la marche, trois opposants cagoulés, ont été interpellés par la police, selon l’AFP. Frigide Barjot pas loin de là Au même moment, à Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon, Frigide Barjot, chef de file des opposants au mariage pour tous et à l’adoption par les couples homosexuels, était applaudie par un public majoritairement âgé, selon une journaliste de l’AFP. Près de 200 personnes assistaient aux «Etats généraux de l’enfance», organisés par l’association lyonnaise «Cosette et Gavroche», qui promeut «le droit des enfants à être élevés par un père et une mère». «On va gagner!», a lancé Frigide Barjot, vêtue d’un débardeur rose fluo barré du slogan: «Les Français parlent au François». Au lendemain de sa rencontre avec François Hollande à l’Elysée, l’humoriste déjantée a estimé que le président de la République «ne veut pas faire ça (ndlr: autoriser le mariage homosexuel)». Elle a salué Lyon, «d’où toute la résistance au projet de loi Taubira est partie», selon elle. «Vous êtes les protecteurs de l’humanité», a-t-elle lancé, appelant à une nouvelle mobilisation «après les vacances», sans plus de précision. Dimanche, ce sera le tour des défenseurs du mariage homosexuel de battre le pavé parisien. Les «anti» mariage avaient pour leur part rassemblé dans la capitale, le 13 janvier, entre 340.000 personnes, selon la police et 800.000, voire un million, selon les organisateurs. Via (AFP) et (Libération)
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26 janvier 2013

Politique ?

Un aperçu des principaux partis politiques français. Retrouvez facilement des éléments tels que le logo du parti, ses dirigeants, ses coordonnées,... http://www.politiquemania.com/partis-politiques-francais.html
26 janvier 2013

Mali: les troupes françaises et maliennes ont repris Gao

L'armée a accéléré son offensive vers le Nord en reprenant ce bastion islamiste. Des soldats maliens patrouillent samedi dans les rues de Diabali, à 400 kilomètres de Bamako. Photo Eric Feferberg. AFP Soldats français et maliens se sont emparés samedi du bastion islamiste de Gao, la principale ville du Nord du Mali, marquant un tournant majeur dans la lutte contre les groupes islamistes armés, au seizième jour de l’intervention militaire française dans le pays. Plus tôt dans la journée, le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a affirmé que les «troupes françaises et maliennes» se trouvaient «en ce moment» «autour de Gao et bientôt près de Tombouctou», lors d’un discours devant la communauté française de Santiago du Chili. «Les forces maliennes et françaises libèrent Gao», a annoncé le ministère français de la Défense, dans un communiqué, précisant que des membres des forces spéciales s'étaient emparés dans la nuit de l’aéroport et d’un pont stratégique à Gao, à 1.200 km au nord-est de Bamako. «Dès ce soir, Sadou Diallo, le maire de Gao réfugié à Bamako, a pu regagner sa ville accompagné par le colonel (Didier) Dacko», commandant les troupes maliennes sur le terrain, a précisé le ministère. Paris a précisé que des contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, arrivaient sur zone pour prendre le relais des forces françaises. «Les forces françaises et africaines maîtrisent à 100% la ville de Gao. Il y a une liesse populaire, tout le monde est content», a indiqué une source de sécurité malienne. Mais de premiers témoignages font aussi état d’actes de pillage. Les soldats nigériens et tchadiens sont venus par la voie des airs, depuis Niamey. Ils étaient accompagnés de soldats maliens du colonel Alhaji Ag Gamou, qui étaient réfugiés au Niger depuis l’an dernier, après la débâcle face aux groupes armés, selon une source malienne de sécurité sur place. «Il n’y a pas de combat à proprement parler» dans la région de Gao, selon un porte-parole de l'état-major français, «mais sporadiquement, des opérations de harcèlement avec des éléments terroristes qui ouvrent le feu sur nos positions après s'être abrités dans des zones urbaines». L’entourage du ministre de la Défense français a jugé par ailleurs «plausible» le bilan de quelques centaines de combattants islamistes tués depuis le début de l’intervention française au Mali donné par le quotidien français Le Monde, citant des sources militaires. Les positions des islamistes à Gao ont été à plusieurs reprises pilonnées par l’aviation française. Gao est un bastion des islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Ce groupe a annoncé samedi matin à l’AFP qu’il était prêt à «négocier la libération» de l’otage français qu’il détient depuis deux mois. «Le Mujao est prêt à négocier la libération de l’otage Gilberto», a déclaré Walid Abu Sarhaoui, porte-parole du Mujao, en référence au Français Gilberto Rodriguez Leal, enlevé en novembre 2012 dans l’ouest du Mali. «Nous voulons négocier» Interrogé pour savoir si cette volonté affichée de négociation était liée à l’intervention militaire française, le porte-parole a simplement répondu: «Nous voulons négocier. Pour la guerre, entre musulmans, nous pouvons nous comprendre», sans autre précision. Une déclaration qui peut être interprétée comme une ouverture pour des négociations avec Bamako et qui survient deux jours après l’annonce d’une scission au sein d’Ansar Dine (Défenseurs de l’islam), un autre des groupes islamistes du Nord du Mali. La France s’est engagée depuis le 11 janvier, au côté de ce qui reste de l’armée malienne, contre les islamistes armés, pilonnant leurs colonnes de pick-ups et leurs bases arrière, afin d’empêcher leur progression vers le Sud et la capitale Bamako. Les villes de Diabali (ouest), Konna et Douentza (centre) ont été reprises par les soldats français et maliens, qui ont également, pour la première fois, repris vendredi le contrôle d’une localité du Nord, Hombori, à 920 km au nord-est de Bamako et à quelques 200 km de Gao. Une autre colonne progresse vers Léré, plus à l’ouest, avec pour objectif la ville-phare de l’islam en Afrique, Tombouctou. Les islamistes ont riposté en dynamitant vendredi un pont stratégique près de la frontière nigérienne, paralysant une des deux routes que pourraient emprunter des soldats tchadiens et nigériens venus du Niger Quelque 500 soldats tchadiens ont été récemment convoyés au Niger, sur les 2.000 promis par N’Djamena. Le contingent nigérien basé à Ouallam compte 500 militaires. L’accélération de la progression des forces françaises et maliennes survient alors que des témoignages font état d’une situation humanitaire de plus en plus difficile dans les grandes villes du Nord. A Gao, la situation humanitaire se dégrade, selon l’ONG Action contre la faim (ACF), qui évoque «des cas de malnutrition aiguë». La situation est également critique à Tombouctou (900 km au nord-est de Bamako), selon des habitants qui indiquent être privés d’eau et d'électricité depuis trois jours. De leur côté, les chefs d'état-major ouest-africains se sont réunis samedi en urgence à Abidjan, alors que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) a décidé vendredi soir d’augmenter les effectifs de la force africaine au Mali. Cette réunion est destinée à assurer «la montée en puissance de la Mission internationale de soutien au Mali» (Misma), a déclaré à l’ouverture le général Soumaïla Bakayoko, le patron de l’armée ivoirienne. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) prévoyait de fournir 4.000 hommes, dont moins d’un millier sont arrivés au Mali. Le Tchad, non membre de la Cédéao, a promis 2.000 hommes, dont une partie est déjà présente au Niger. Via (AFP) et (Libération)

26 janvier 2013

Egypte: émeute meurtrière à Port-Saïd après 21 condamnations à mort

Le gouvernement parle de 14 tués dans les violences qui ont éclaté après la condamnation de personnes accusées d'être impliquées dans les violences ayant fait 74 morts l'an dernier après un match à Port-Saïd. Un minibus d'une chaîne TV en flamme, après le verdict condamnant à mort 21 personnes à Port-Saïd pour leur responsabilité dans le massacre de l'an dernier. Photo AFP Vingt-deux personnes ont été tuées et plus de 200 blessées samedi dans des affrontements à Port-Saïd, après la condamnation à mort de 21 Egyptiens pour leur implication dans les violences ayant suivi un match de football l’an dernier dans cette ville du nord-est. Ces heurts interviennent au lendemain du deuxième anniversaire de la «révolution», lui-même marqué par des violences entre manifestants et policiers qui ont fait neuf morts et plus de 530 blessés selon des sources médicales. Samedi, 22 personnes, dont deux policiers, ont été tuées et plus de 200 blessées à Port-Saïd selon le ministère de la santé dans des violences qui se sont produites après que des proches des personnes condamnées à la peine capitale eurent tenté d’envahir la prison dans laquelle se trouvaient ces dernières. D’après des témoins, des assaillants inconnus ont ouvert le feu en direction de la police qui a riposté avec du gaz lacrymogène. Deux postes de police ont été pris d’assaut et des tirs nourris se faisaient entendre, selon un correspondant de l’AFP sur place. Le ministère de l’Intérieur a indiqué que ses forces faisaient face à «des affrontements violents et sanglants» à Port-Saïd, affirmant que la prison et le tribunal étaient visés par des tirs à l’arme automatique. Un général de l’armée a annoncé le déploiement des militaires dans la ville pour «rétablir le calme» et protéger les installations publiques, selon l’agence Mena. Au Caire, dans la salle d’audience, le verdict a en revanche été accueilli par les cris de joie et les youyous des membres des familles des victimes. Devant le tribunal, un homme ayant perdu son fils dans les violences pleurait de joie. «Je suis satisfait du verdict», a-t-il dit à l’AFP. Le président du tribunal a en outre fixé au 9 mars le verdict pour le reste des accusés, dont 9 policiers, jugés depuis avril pour leur responsabilité présumée dans les violences de Port-Saïd. Le deuxième anniversaire de la révolte endeuillé En février 2012, 74 personnes y étaient mortes après un match entre le grand club cairote d’Al-Ahly et une équipe locale, Al-Masry. Ce drame, le plus meurtrier du football égyptien, s’est produit après la victoire d’Al-Masry dont des centaines de supporteurs avaient envahi le terrain et lancé des projectiles vers ceux d’Al-Ahly. Les accusés ont récusé toutes les charges de meurtre avec préméditation et de port d’armes prohibé pesant sur eux. Les «Ultras» d’Al-Ahly, des supporteurs fervents et organisés qui revendiquent la majorité des victimes, avaient menacé les autorités de «chaos» si le verdict n'était pas assez sévère. Ces supporteurs sont réputés pour leur soutien actif à la révolte populaire qui a provoqué début 2011 la chute de Hosni Moubarak. Après les affrontements meurtriers de vendredi lors du deuxième anniversaire de la «révolution», l’armée a déployé dans la nuit des hommes et des blindés légers pour protéger les bâtiments de la police et du gouvernorat local à Suez, où ont été tuées la veille huit personnes. Manifestations et heurts s'étaient produits ailleurs dans le pays, notamment aux abords de la place Tahrir au Caire et à Alexandrie (nord). A Ismaïliya (nord-est), des manifestants ont mis le feu au siège local du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), la formation politique des Frères musulmans, et envahi le siège du gouvernorat. Le président islamiste Mohamed Morsi a appelé dans la nuit sur Twitter ses compatriotes à «rejeter la violence» et promis que les responsables des heurts meurtriers seraient «traduits en justice». La colère des manifestants est dirigée contre le président et les Frères musulmans, dont il est issu, accusés d’avoir failli à la «révolution» qui leur a permis d’accéder au pouvoir par le biais d’une élection présidentielle pour la première fois démocratique. L’opposition, qui avait appelé à défiler, accuse aussi les islamistes de perpétuer un système socialement injuste, et de privilégier l’idéologie islamiste sur l’intérêt général. Via (AFP) et (Libération)
26 janvier 2013

Fuite de gaz à Rouen

La fin des opérations de réalisation de l'origine de l'importante fuite de gaz lundi est attendue pour ce soir a annoncé le préfet de Seine maritime. Il a annoncé que ce soir il signerait l'arrêté de reprise d'activité de l'usine et précisé que cette reprise ne concernerait pas l'unité à l'origine de la fuite.

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